Je pose souvent cette question à mes élèves pendant nos séances de soutien scolaire à domicile :
Comment mange-t-on un éléphant?…
Cette question est souvent accueillie par un sourire et/ou un froncement de sourcils, marquant l’amusement et/ou l’étonnement.
Ma réponse : à la p’tite cuillère!
Je m’explique.
Gros problèmes compliqués
Lorsque mes élève se trouvent face à un problème en mathématiques, une rédaction en français ou un exposé en Histoire, ils paniquent parfois, se découragent souvent, saturent d’informations à tous les coups.
Ils ne savent par quel bout prendre le problème.
Cette tâche qui leur semble alors insurmontable, indigeste, c’est l’éléphant de la métaphore.
Petit conseil simple
Je leur conseille alors de décomposer le travail en plusieurs petites tâches simples ou de dégager les différentes étapes à effectuer pour arriver au résultat demandé.
Ce découpage du travail en plusieurs petits morceaux font écho aux bouchées faites à la petite cuillère. Voilà la seconde partie de la métaphore.
Un travail apparemment insurmontable, ou éléphantesque, deviendra abordable et fera moins peur, une fois tronçonné.
Ce « saucissonnage » devra être mené à voix haute (ou en chuchotant) et chaque étape transcrite au brouillon. Et j’insiste sur cette étape du brouillon, qui permettra de raturer, ajouter, déplacer, renommer, etc..
Pour finir, cette image de l’éléphant mangé à la petite cuillère s’applique également dans tous les domaines de la vie et à tout âge, dès lors que nous sommes face à une tâche imposante.
En résumé
Comment mange-t-on un éléphant? A la p’tite cuillère!
Comment aborde-t-on un problème de taille ou une tâche compliquée? Par petites étapes successives, bien identifiées par écrit.
Bon apprentissage à tous,
Marie Génoist